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Question

Faire un discours comme un presîdent de l'abolition de l'esclavage

1 Réponse

  • Mesdames, Messieurs, chers amis,

    Regardez vos voisins, oui faites-le.
    Regardez les biens et cherchez en eux ce qui vous ressemble. Et regardez également ce qui vous est différent.
    Avez-vous trouvé? Avez-vous vu à quel point il nous est facile de trouver chez les autres des choses qui nous ressemblent?
    A présent, pensez à votre personnel, à vos travailleurs, à ceux qui vous servent...
    N'ont-ils pas également des ressemblances avec vous?
    Quand ils se blessent, ne saignent-ils pas? Ne sont-ils pas joyeux quand un nouveau-né arrive dans leur maison? Ne pleurent-ils pas quand leur mère, leur père, leur femme ou leur mari meurent?
    N'ont-ils pas de la joie à partager un repas tous ensemble? 
    N'ont-ils pas comme vous des espoirs, des peurs, des rêves?
    Ne sont-ils dès lors pas des humains comme vous?

    Oh certes, on peut trouver beaucoup de choses qui ne sont pas semblables à vous... la couleur de peau, mais si vous étiez aveugle, la verriez-vous?
    l'éducation... mais s'ils avaient été dans les mêmes écoles que vous ne l'aurait-ils pas?
    la langue... mais n'est-ce pas le cas des peuples qui nous entourent?

    Dès lors, peut-on continuer à décider de leur vie et de leur mort alors qu'ils sont semblables à nous? Ne devrions-nous pas leur fournir une nourriture, un toit, un salaire et un comportement respectueux afin qu'ils soient libres de travailler pour nous et non pas parce que nous en sommes propriétaires?
    Ne serait-ce pas là le plus beau des compliments, que les gens restent travailler pour nous parce qu'ils nous respectent, nous apprécient, aiment leur travail?
    Quel mérite avons-nous à avoir des serviteurs, des esclaves, s'ils ne peuvent même pas partir? Nous n'avons là que des personnes attachées à nous?

    Pensez-vous que ces gens aient envie de se donner de la peine pour nous si nous les considérons comme des moins que rien, comme des gens sans âme et sans coeur? Ne pensez-vous pas que nous vivons dans la crainte qu'ils se révoltent? Alors que s'ils étaient libres de s'en aller, ils n'en auraient pas besoin.
    Alors pourquoi ne pas les rendre libres dès aujourd'hui?
    Certains diront qu'ils devront les payer... et alors? ne sommes-nous pas devenus riches grâce à eux? Ne leur devons-nous pas que nos usines, nos champs produisent ce que nous vendons?

    Je vous demande de leur donner la liberté. N'ayez pas peur, si vous les avez bien traités et si vous continuez à le faire, ils resteront avec vous, car l'homme aime la stabilité.
    Si vous les avez maltraités, il vous reste la possiblité de vous améliorer et d'engager du nouveau personnel qui ne vous connaît pas. Ce nouveau personnel vous choisira en tant que personne.
    Traités avec courtoisie, remerciements et respect, payés convenablement afin de survenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, sans crainte des mauvais traitements, il y a tout à parier qu'ils travailleront dur et rentabiliseront leur salaire.
    Quant à vous, vous ne vivrez plus dans la menace d'une révolte, vous ne serez plus craint mais estimé.
    La stabilité de notre région nécessite cette liberté.

    Libérez vos esclaves, ayez confiance en eux

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